« Ce qui frappe Linden, c’est le silence : plus de moteurs de voiture, de grondements de bus, de coups de klaxon; rien que le chuintement de la pluie et de l’eau qui se mêle au murmure des voix. »
Sentinelle de la pluie de Tatiana de Rosnay
La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l’événement depuis deux ans, alors qu’importe les pluies diluviennes qui s’abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n’est pas la plus grande menace qui pèse sur l’unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots…
Sentinelle de la pluie de Tatiana de Rosnay
J’avais adoré Manderley for ever (biographie de Daphné du Maurier qui se lisait comme un roman) ou encore Elle s’appelait Sarah, le best-seller international adapté au cinéma de Tatiana de Rosnay. J’attendais Sentinelle de la pluie, au titre si intriguant avec beaucoup (peut-être trop) d’impatience.
L’écriture est fluide, les images sont belles et notamment toutes les descriptions de Paris sous la pluie sont magnifiques. J’ai d’ailleurs eu le sentiment en lisant que le personnage principal de ce roman était justement la pluie et les crues de la Seine et que le désir principal de l’auteure n’était pas tant de raconter l’histoire de la famille Malegarde, mais de retranscrire l’ambiance apocalyptique d’un Paris peu à peu recouvert par les eaux.
Malheureusement, malgré ses grandes qualités d’écriture et ses belles descriptions, je n’ai jamais vraiment accroché à Sentinelle de la pluie que j’ai trouvé long et dépourvu de suspense. Le personnage principal, Linden est plutôt attachant, mais le huit-clos familial manque d’intensité et ne m’a pas réellement intéressée. Les secrets promis dans la quatrième de couverture ne suffisent pas à rendre l’intrigue prenante. Après une longue mise-en-place, la fin trop rapide m’a frustrée.
Bref, à moins d’être un amoureux inconditionnel des descriptions de Paris sous la pluie, je recommande plutôt les autres romans de l’auteure.
Si tu veux lire mon post sur Manderley for ever de la même auteure, c’est par ici.
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Sentinelle de la pluie : l’auteure, Tatiana de Rosnay
De mère britannique et de père français, Tatiana de Rosnay est née en 1961 à Neuilly. Elle est l’auteur de nombreux romans, mais a connu le succès avec Elle s’appelait Sarah, adapté au cinéma et traduit dans quarante pays, vendu à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde.
Je ne comprends pas qui était Susanne…qui l’a violée ??? Le père….ou..il était simplement un témoin.
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Pour moi c’est simplement un témoin. Et Suzanne n’est aucun des personnages de la famille, juste un personnage extérieur. Mais honnêtement l’intrigue est sans intérêt.
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J’en n’ai Pas compris la fin du livre quel es le rapport avec le fait divers du viol .
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Oui ce n’est pas clair. Je pense que c’est le secret qui fait que la famille s’est déliée au fil de années mais j’ai trouvé ça bizarre aussi.
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