Roméo et Juliette, Bella et Edward, Ariane et Solal, dommage que vous ne soyez pas nés dans le monde de Delirium. La littérature en aurait pris un coup, mais vous auriez eu beaucoup moins de problèmes.
Dans l’univers créé par Lauren Oliver, l’amour, “amor deliria nervosa” est une maladie mortelle aux symptômes qu’on connait tous (Euphorie, désespoir, léthargie, perte de l’appétit, paumes moites, troubles du sommeil, dépendance etc.).
À 18 ans, on est vacciné contre ce sale virus et toute forme d’attachement est définitivement supprimée. Au lieu de se marier avec n’importe qui, on se marie avec l’homme ou la femme sélectionné par le gouvernement et c’est l’autoroute vers une vie épanouie, sans désir ni frustration. Finis, les nuits de désespoir, les oreillers trempés et les textos désespérés envoyés à quatre heures du matin. Anéantis, le divorce, la jalousie, la rancune et la rancoeur, la beauté et la mocheté. C’est le mariage (et la béatitude) pour tous. Les rabat-joie ou les contaminés qui protestent sont discrètement supprimés. Bref, le Meilleur des mondes d’Huxley revisité pour les 15-25 ans.
Comme ça, la storyline paraît un peu cheesy et pourtant je peux vous dire que ça marche. Lena, 17 ans, adolescente sage et obéissante, ne remet pas en cause le système et sa plus grande terreur est d’être infectée. Mais manque de pot, à quelques mois de la procédure chirurgicale qui doit la soigner à tout jamais de cette galère sans fin qu’est l’amour, boum, elle tombe sur le bel Alex…
On aime :
L’univers. On lit beaucoup de dystopies pour filles en ce moment, mélanges de Hunger Games et de Twilight aux univers invraisemblables ou sans intérêt. Dans Delirium, ce n’est pas le cas. En tête de chapitre, un extrait de document officiel nous fait comprendre peu à peu l’environnement de nos héros. Tout n’est pas parfait (on manque notamment d’infos relatives à la situation sur le reste de la planète, l’amour est-il interdit partout ? Et comment en est-on arrivé là ? On ne le sait pas), mais dans l’ensemble, ça se tient plutôt bien.
La love-story pas (trop) cliché : pour une fois pas de triangle amoureux et on évite la facilité du coup de foudre. Une histoire d’amour avec ses doutes et ses hésitations qui pourrait presque arriver dans la vraie vie. Ça fait du bien.
Se faire balader : une fois qu’on a commencé on ne peut plus s’arrêter (donc ne pas commencer à vingt-trois heures la veille d’un exam).
La héroïne, Lena, pas du tout belle et rebelle, ordinaire sans être banale (“Vous devez comprendre. Je n’ai rien d’extraordinaire. Je ne suis qu’une fille quelconque. Je mesure à peine un mètre soixante et je ne possède aucune qualité remarquable”) et sa meilleure copine, Hana, qui nous fait rigoler.
La fin. On aime beaucoup, on adore la fin. Je ne vous raconte pas, mais oulala la dernière image, le dernier paragraphe, la dernière ligne… Encore un coup à avaler sa balle anti-stress de rage en attendant qu’Amazon nous envoie le tome 2.
On aime moins :
Pfpfpfpf. Franchement, là comme ça, j’ai rien qui me vient.
Si je triche, comme j’ai lu la suite, je peux d’ores et déjà vous dire que ce qu’on aime un peu moins dans Delirium c’est le tome 2, mais c’est pas le sujet… On en reparlera plus tard.
Voilà, bref, conclusion pour conclure et en fin de compte, si on aime les dystopies et les histoires d’amour, on le lit. Et sinon, bah, on le lit quand même.
Pour l’acheter c’est ici.
Pour en savoir un peu plus sur Lauren Oliver, on clique là (en anglais uniquement, malheureusement).
J’ai bien aimé mais je n’ai toujours pas eu l’occasion de lire la suite!
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Le 2 est bof, mais ça vaut le coup de le lire, parce que le 3 est bien.
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Il est dans ma PAL le 1 🙂
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franchement, il est top ! Et la trilogie est bien jusqu’au bout ! Bonne lecture 🙂
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Merci 🙂
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