L’histoire : Abby rentre à l’université avec sa meilleure pote America (pas de commentaire sur le choix des prénoms…) et rencontre le beau et dangereux Travis qui passe ses soirées à se taper toutes les filles qui passent ou à démonter la tronche de ses petits camarades de classe dans des combats clandestins (je note au passage que ce n’est pas une université où les étudiants ont l’air de beaucoup travailler. Les profs et les responsables administratifs sont remarquablement absents ce qui permet à Travis de casser la figure de l’intégralité de sa promo sans jamais avoir le moindre problème).
Les petits plus : globalement, le début de l’histoire est plutôt intéressant et se lit vite. Travis court après Abby puis Abby court après Travis, puis Abby et Travis sont amis, puis Travis fait un plan à 3 pour énerver Abby, puis ENFIN, Travis et Abby couchent ensemble (sans capote).
Les gros moins : Les personnages et la morale de l’histoire. Travis est une brute sanguinaire, alcoolique, sexiste, jaloux, possessif et à la limite du harcèlement. Il frappe jusqu’au sang plusieurs personnages qui n’ont eu que le tort de parler à sa copine/ex-copine/futur copine. Je comprends le fantasme du Bad Boy tatoué au côté dark, mais franchement il n’a rien d’attachant, il a toutes les caractéristiques du misogyne qui finira par taper sur sa femme.
Abby, la vierge effarouchée, est une cruche et d’ailleurs on comprends mal pourquoi Travis, qui méprise l’intégralité des filles de l’université (ce qui ne l’empêche pas de les sauter), s’intéresse à elle. Je n’ai rien de plus à dire parce que c’est impossible de cerner ce personnage, l’auteur ne nous donnant aucune info, si ce n’est qu’elle porte des « cardigans » et étudie la compta…
Pour finir, la fin est d’une niaiserie sans nom.
Bref, pas top. Je ne lirai pas le deuxième tome, Walking Disaster.
Ce livre a l’air pitoyable… j’avoue que je ne comprends pas son succès quand je vois autant de mauvaises critiques.
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Pareil… Grosse déception à la lecture, je m’attendais à quelque chose de vraiment bien…
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Je ne peux qu’être d’accord avec toi. Je l’avais lu en anglais et ça m’énervais déjà de savoir que toutes les blogueuses françaises aller adorer alors que bon, le mec tabasse des personnes sans jamais se faire expulser, et la fille est incontestablement l’héroïne la plus agaçante qui existe je crois. J’aurais pu la baffer avec ses *** Attention spoilers ****
Je ne veux pas d’une réputation de salope. Ah mais je sors avec un mec, et je dors TOUS LES SOIRS avec un autre, je ne comprends vraiment pas pourquoi j’ai sale réputation ».
**** Fin spoilers****
Et la fin…. Bon ça c’est quand même bien américain 🙂
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Non, mais surtout la niaiserie de la fin… Franchement pathétique, je me marrais comme une abrutie dans le métro tellement c’était ridicule…
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Je suis…désespérée…. je suis environ à la moitié et ce fichu livre en va pas en s’améliorant…. Comment peut il avoir autant de succès? Autant légaliser la violence envers les femmes. C’est du pareil au même…..
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Si tu en es à la moitié, tu as lu la meilleure partie, après ça devient vraiment pathétique. La fin m’a mise hors de moi, mais je te laisse la surprise. Globalement je suis horrifiée par le courant New Adult. J’ai lu plusieurs romans, plutôt par curiosité car tout le monde en parlait et le seul que j’ai trouvé tolérable c’est Tes mots sur mes lèvres de Katja Millay. Beautiful disater, Loin de tout et Unbroken sont des romans non seulement exécrables et sans le moindre intérêt en terme d’intrigue et de personnages, mais en plus profondément sexistes.
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perso, il fut un coup de coeur, mais il en faut pour tous les goûts 😉
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Dans le genre new adult, j’avais largement préféré Tes mots sur mes lèvres, de Katja Millay :
http://fan-de-chicklit.com/2014/01/23/tes-mots-sur-mes-levres-de-katja-millay-enfin-un-roman-new-adult-potable/
Je n’ai pas du tout aimé les héros de Beautiful Disaster donc a partir de la, c’est difficile de s’intéresser à l’histoire, mais comme tu dis, chacun ses gouts 🙂
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